Rebecca Rolfe est une physiologiste spécialisée dans la recherche en biologie du développement qui vise à faire progresser la compréhension des conditions congénitales dans lesquelles les mouvements du fœtus sont anormaux et à appliquer les informations obtenues à partir des tissus en développement pour concevoir des stratégies de réparation et de régénération des systèmes biologiques. Les intérêts de Rebecca pour la forme et la fonction morphologiques sont au cœur de ses questions de recherche.
Le Dr Rolfe a commencé ses études en physiologie, diplômée du Trinity College de Dublin (2008). Elle s’est intéressée à la biologie du développement pendant son master de recherche en biomédecine à l’Institute of child health and Great Ormond Street Hospital, University College London (2010), où elle a travaillé sur le développement neuronal et rétinien. Elle a entrepris sa recherche doctorale interdisciplinaire au sein des groupes de biologie du développement et de bio-ingénierie du Trinity College de Dublin, en examinant l’identification des gènes qui répondent à la stimulation mécanique pendant le développement du squelette. Elle a ensuite continué à s’intéresser à la manière dont la stimulation mécanique influence le développement de la colonne vertébrale au cours de sa recherche postdoctorale financée par Leverhulme au sein du département de bio-ingénierie de l’Imperial College de Londres.
Les recherches de Rebecca ont porté sur la plasticité du système musculo-squelettique en développement et sur la manière dont les périodes de mobilité induite à la suite d’une paralysie peuvent conduire à de meilleurs résultats pour le développement du squelette. Les recherches actuelles portent sur la mécanorégulation du développement des tendons et sur l’application des connaissances de l’embryon à l’amélioration de la maturation des constructions tendineuses issues de l’ingénierie tissulaire par le biais de l’administration de gènes par nanoparticules. Rebecca élargit ses recherches aux ligaments spinaux en examinant le développement morphologique et biomécanique de ces tissus, de l’embryon à l’adolescence, avec un vif intérêt pour la compréhension de la contribution de ces tissus à la scoliose idiopathique de l’adolescent.